• La plainte

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>C'est moi qui pleure
    C'est moi qui gémis
    C'est moi qui agonis
    C'est votre mère
    L'Algérie.
    Autrefois arrosé
    Par un sang sacré,
    Celui d'un million et demi.
    Aujourd'hui, salit
    Par  un sang maudit ;
    Celui de la haine, de la cruauté
    Et de la barbarie.
    J'ai toujours prié,
    Je prie
    Et je prierai
    Pour que la colombe blanche passe
    Dans mon ciel maculé
    Pour que la paix efface
    Tant d'hostilités.
    Ayez pitié de votre patrie
    De moi, votre mère ALGERIE.
    <o:p> </o:p><o:p> </o:p>Fait en 1999 pendant la décennie noire dans laquelle le frère tuait son frère. 

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  • Rêveries

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>J'ai tant voulu  rompre les fers,
    Qui enchaînent mon esprit !
    <o:p> </o:p>J'ai tant voulu  percer l'épaisse  muraille
    Qui bloque le fil de mes pensées !
    <o:p> </o:p>J'ai tant voulu quitter la cellule,
    Qui  emprisonne mes idées !
    <o:p> </o:p>J'ai tant voulu m'évader
    De cet univers carcéral !
    <o:p> </o:p>Oui, j'ai tant voulu  m'échapper
    De ce ghetto qui m'enceint.
    <o:p> </o:p>Hélas ! Je suis toujours là
    Entre les murs de ma prison
    Pensant, repensant ;
    Et rêvant d'un jour imminent.
    Dans lequel je déploierais enfin,
    Mes ailes aux vents.
    <o:p> </o:p> 

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  •  L'île



     

    - Deuxième partie -
     
         Mais avant même de réaliser ce qu'il lui arrivait,  il s'effondra sur cette incroyable plage. L'extrême épuisement de ce long voyage qu'il venait d'effectuer a eu raison de lui. Il était tombé dans un profond sommeil que rien ne pouvait perturber, du moins pour le moment.
          Après une interminable journée d'endormissement, une faim dévorante obligea le docteur à se réveiller.
    -         Je devrai maintenant trouver de quoi calmer les grognements de mon estomac.
        Promptement, il s'avança  vers les cocotiers qui bordaient la plage de sucre. Il voyait les superbes noix de coco en haut de ces arbres, ne demandant que d'être cueillis. En arrivant devant le premier cocotier, que fut sa surprise en découvrant que le tronc de celui-ci était tout en gaufrette. Il en dégusta un petit bout qu'il trouva délicieux et commença à comprendre qu'il était échoué dans l'île de confiserie. Sa théorie se confirma  surtout après avoir secouer le tronc de cet arbre et ramasser un noix de coco qui était un succulent grand bonbon enrobé de chocolat.
         Le docteur Alex Dreamond décida donc d'explorer cette île qui lui faisait rappeler un livre qu'il avait lu quand il était enfant : Wonka chocolaterie. Il arriva devant une forêt dense. Sans hésiter un instant, l'aventurier s'y engouffra.
         Au fur et à mesure qu'il progressait à l'intérieur  de cet endroit féerique, les découvertes se font de plus en plus persistantes. C'était inimaginable, des bonbons au réglisse avaient pris la place des herbes, des fleurs au caramel et au chocolat, des arbres tout en gâteau avec des nougats, des friandises, des bonbons fondants, acidulés, mous, fourrés, caramélisés  comme fruits. Il vit même des oiseaux étranges  qui ressemblaient à de grandes pralines et qui pendaient des œufs au chocolat. Au milieu de ce spectacle époustouflant, une rivière de lait coulait tout en douceur. A chaque fois le docteur goûtait à un morceau de gâteau par-ci, un bonbon par-là ; une sucette au caramel par-là, une dragée par-ci. Pour s'altérer, il avait rempli deux gourdes, l'une avec du chocolat, l'autre avec du lait. Le soleil ici ne dégageait pas de la chaleur mais au contraire de la fraîcheur. « Sûrement  pour que le chocolat ne fonde pas... » pensa le docteur.
         Sans lassitude, il continua son exploration  et à maintes fois son étonnement fut impressionnant devant cette île qui lui dévoilait petit à petit ses magnificences. Mais le docteur avait l'impression d'être guetter, d'être suivi. Il n'était pas seul. C'était son instinct d'aventurier qui l'avertissait toujours quand quelque chose n'allait pas.
    -         Je sens des yeux tout autour de moi, soupçonna-t-il.

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  •  

    Ma fille
     



    Toute grâce et toute magnificence

    Dans l'éclat doux de ses deux ans.
    Ma fille a la beauté de l'enfance,
    Et le sourire innocent.
    Elle a le visage d'une fée
    Il attendrit et satisfait.
    Elle a le regard qui étincelle
    A la vue de son paternel
    Sa voix d'enfant est enchanteresse
    Elle me séduit et ensorcelle
    Et ses mots sont pleins d'allégresse
    Surtout quand elle m'appelle.
    Sa présence  emplit notre demeure,
    De bonheur et de plénitude.
    Et son absence o mon cœur !
    Quelle tristesse et quelle solitude!
     




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  • Le conflit intérieur


    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>O chevalier de mes abysses, réveille-toi !
    Ressuscite de ta sépulture,
    Et revêts  ton armure.
    De ton glaive ancestral, arme-toi !
    Les glas viennent de résonner enfin...
    D'un son si divin.
    Présage de la croisade infernale
    Du bien contre le mal.
    Dans mon âme, engouffre-toi !
    Une fois dans les dédales de ses fins fonds
    Cherche avec hargne les démons,
    Que chacun abrite en soi !
    O chevalier de mes abysses, réveille-toi !
    De mon effroyable méchanceté,
    De ma propre vanité,
    De mon éternelle solitude,
    De ma totale ingratitude ;
    De cette obscurité qui me gouverne
    Qui me hante et qui me berne;
    O chevalier de mes abysses, délivre-moi !
    O chevalier de mes abysses, délivre-moi !
    <o:p> </o:p> 
    <o:p> </o:p>

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