• <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

     

    Quand sonna le glas

     Annonçant le bout de chemin

    Le trépas galopa à grands pas

    Et se précipita comme un félin.

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    Vers l'âme en déclin

    Le trépas ingrat

    La mort, le décès, la fin

    Surgit comme un malfrat.

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    Sans frapper à la porte, sans embarras

    Sans permission et sans invitation

    Il pénétra par effraction.

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    Le trépas bête noire du règne humain

    Dépouilla, faucha

    Une à une les fleurs de notre jardin.  


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    La ville était déserte

    Nulle âme ne se manifestait               

    Cette ville paisible était déserte !

    Rien ne semblait exister.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Des oiseaux étranges survolaient son ciel

    Des libellules s'envolaient dans ces airs

    Dessinés au crayon noir, des traits artificiels

    Alliaient ciel et terre.

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    La verdure et l'irisation de ce paysage

    Ont cédé à l'écarlate, à la couleur obscure le passage

    Et de cet ouvrage abstrait de peinture

    Il n'en restait que les bavures.

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    Sous le ciel de sa maison

    Une femme était étendue à l'intérieur de son gîte

    Elle avait l'apparence d'un ange triste

    Et son sommeil semblait profond.

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    Contre sa poitrine, elle serrait avec fermeté son nourrisson

    Comme pour le protéger d'une menace se pointant à l'horizon.

    Le petit babillait, souriait, gigotait

    Puis il tètait

    Le lait de sa mère qui a changé de couleur

    La blancheur est devenue rougeur.

    Il était tout seul avec sa mère qui n'était plus sur terre

    Tous les deux emmitouflés avec un tissu en pierre

    Sous les décombres de la maison bombardée

    Et rebombardée.


     

     


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    Deux soldats envahisseurs s'ennuient<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    Ils baignent dans l'oisiveté qui nuit

    Pour combattre ce fléau

    Ils déclament tout haut

    Que celui qui vise le mieux

    Est le véritable guerrier des cieux

    A vrai dire l'ennui fait rage

    Parmi les militaires de ce barrage

    <o:p> </o:p>

    Chacun montrant son adresse en choisissant une cible

    Et avec tant de balles, ils la criblent.

    « C'est moi le meilleur ! »,

    Acclame le premier tireur

    « Tu vois bien que j'ai touché la tête

    De cette femelle si bête »

    « Mais non ! » Riposte violemment l'autre

    « Ma tête est plus petite que la vôtre,

    C'est celle du bébé qu'elle tenait dans ses mains

    Ne vois-tu pas que c'est moi le souverains ? »

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    Les soldats qui sont les juges

    Prononcent une sentence sans litiges

    Que le deuxième soldat est le vainqueur

    Et d'un paquet de cigarette, il devient le possesseur.

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    Plus loin d'ici

    Un pauvre mari

    Se faisant du souci

    Guette le retour de sa femme et de son petit.

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    Je suis poète 

    Car j'ai un rêve

    Je suis poète

    Mon rêve défie les étoiles

    Je suis poète

    Les voiles de ma plume,

    Sont poussées tel un navire

    Par les vents de la liberté.

    Je suis poète

    Ma plume est un fusil

    Sur les épaules des colonisés.

    Je suis poète

    Ma plume

    Est la porte parole des opprimés.

    Je suis poète

     Ma plume est la voix

    Des pauvres et des malheureux

    Je suis poète

    Mon ambition éhontée

    Est de découvrir les idéaux

    Sinon ! Les défendre.

    Je suis poète

    J'ai un rêve tout simplement

    Il est ici et partout.

    Loin des écrits futiles

    D'un amoureux fervent

    Ou un soi disant

    Poète

    Qui a oublié le vrai sens

     De ce trésor inestimable

    De ce mot précieux

    Qui est « poésie ».

      


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    J'ai ouvert mes yeux
    Mais je n'ai rien vu
    Je sombrais dans les vagues déchaînées de l'obscurité
    Qui inondait ma chambre.

    J'ai voulu tendre l'oreille
    Mais je n'ai rien entendu
    Le silence m'enveloppait avec ses bras
    Et étouffait l'harmonie de ma vie.

    J'ai voulu crier tout haut
    Pour exprimer mon désarroi
    Et mon effroi
    Mais nul son n'a jailli des abysses de mon être
    Les mots se sont évanouis
    Dans l'obscurité de mes silencieuses nuits.


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