•  

    Insomnie<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    <o:p> </o:p>

    Que fais-tu ?

    Toi ! Assis tout seul,

    Dans l'obscurité.

    Dis, que fais- tu ?

    Toi ! Qui a pour seul ami,

    Le silence de cette paisible nuit.

    Que fais- tu ?

    Toi ! Qui a pour seul confident,

    Les scintillantes étoiles de ce ciel.

    Que fais- tu ?

    Toi ! que voilà,

    Navigant sur les flots de tes pensées.

    Mais enfin dis- moi !

    Que fais- tu ?

    Toi ! Ainsi veillant,

    Tout le temps rêveur.

    A quoi penses- tu ?

    Que veux- tu ?

    Dis- moi !

     

    19/10/1997

     

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  •  

    Satan <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    <o:p> </o:p>

    Tu es là, tu es partout

    Tu nous harcèles, tu nous rends fous.

    Avec toi, pas de répit,

    Ni le jour, ni la nuit.

    En nous, tu vois le gibier,

    Que tu guettes et tu épies.

    A la moindre baisse de garde

    Tu nous dardes.

    Seigneur du mal extrême,

    Ange déchu, maître du blasphème.

    Qui a pour seule occupation,

    Embellir les tentations.

    Qui a pour seule préoccupation,

    Entraîner la dépravation

    Du genre humain

    Qui de jour en jour devient inhumain

    Et vers la déchéance

    A grands pas, il avance.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

     


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  • Le traître
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>O notre compagnon d'antan
    Inséparables, nous étions.
    La candeur berçait notre enfance
    Et la gaieté nous enveloppait avec élégance
    Rien ne semblait pouvoir
    Troubler cette sérénité ou la déchoir.
    <o:p> </o:p>O notre compagnon d'antan
    Pourquoi le noir a-t- remplacé le blanc ?
    Et pourquoi la clarté de notre ciel
    Fût soudainement blêmi par le gris ?
    Et notre climat rempli de fiel.
    Pourquoi tu nous as trahi ?
    <o:p> </o:p>O notre compagnon d'antan
    Sans nulles tergiversation,
    Traître tu es devenu
    Et de notre confiance, tu t'es abstenu.
    Avec hâte, tu nous as dénoncé.
    Et la récompense tu as vite encaissé.     
    <o:p> </o:p>O notre compagnon d'antan
    Tu t'es forgé à présent
    Une réputation de judas des temps modernes
    Qui a fait de la trahison une lanterne.
    Lui éclairant les chemins ténébreux
    De la supercherie et des coups foireux.
    <o:p> </o:p>O notre compagnon d'antan
    Traître tu étais, traître tu es, traître tu le seras
    Des plaintes d'autrui et de leurs gémissements
    Tu t'enrichiras.
    Et les alléchants gains
    Tu convoiteras sans quelconque dédain.    
    <o:p> </o:p>O notre ennemi d'antan
    Prends garde à toi odieux chenapan
    Car ce que tu as semé, tu le récolteras
    Et le plus grand châtiment tu goûteras.
    Dans un profond abîme, on te précipitera, traître.
    Et tout le monde ravi vociférera : « Traître, traître, traître »  

     


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  • Tic-tac, tic-tac, <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
    Tournez, tournez exécrables aiguilles
    De l'horloge de mon existence
    Engloutissez mes plus beaux moments
    <o:p> </o:p>
    Tic-tac, tic-tac,
    Tournez, tournez cruelles aiguilles
    Des secondes, des minutes, des heures
    Et emportez avec vous la fleur de ma vie
    <o:p> </o:p>
    Tic-tac, tic-tac,
    Dansez, dansez petites tiges d'acier
    Etoiles de mon ballet
    Et à chaque pas effacez une partie de moi.
    <o:p> </o:p>
    Tic-tac, tic-tac,
    Le temps s'écoule
    Tic-tac, tic-tac,
    IL file
    Tic-tac, tic-tac,
    Se défile
    Tic-tac, tic-tac,
    Ne faisant jamais de halte
    Il grignote tranquillement :
    Des heures, des jours, des mois, des années
    Tic-tac, tic-tac,
    Toute une vie.
    <o:p> </o:p>
    Tic-tac, tic-tac,
    S'acheminant avec régularité
    Et au terme de son tour
    L'horloge annonce le déclin
    A haute voix
    Avec un retentissement de sonnerie :
    " C'est la fin".
     

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  • Un pauvre Enseignant, tout couvert de craie,
    Tenant à la main un cartable détérioré
    Semblable à lui, usé par le poids des ans
    Se plaignant et voûté, marchait à pas pesants.
    Enfin, n'en pouvant plus d'effort et de douleur,
    Il pose son cartable, il réfléchit à son malheur.
    Quelle joie a-t-il eu depuis qu'il est dans ce domaine ?
    A-t-il seulement goûté une fois à la richesse humaine ?
    Point d'argent quelquefois, et jamais de repos :
    Sa femme, ses enfants, le loyer, les impôts,
    Le créancier et la corvée
    Lui font un tel mal et rendent sa vie plus aggravée.
    Il appelle la mort. Elle vient sans tarder,
    Lui demande ce qu'il faut faire.
    « C'est, dit-il, afin de m'aider
    A enseigner à tous ces élèves le bien-faire. »
    Le trépas vient tout guérir ;
    Mais ne bougeons d'où nous sommes :
    Plutôt souffrir que mourir,
    C'est la devise des hommes

    Un plagiat : La Mort et le Bûcheron
    (Jean de La Fontaine, Fables, I, XVI)


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