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Par le goéland le 10 Janvier 2008 à 08:41
Insomnie<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
<o:p> </o:p>
Que fais-tu ?
Toi ! Assis tout seul,
Dans l'obscurité.
Dis, que fais- tu ?
Toi ! Qui a pour seul ami,
Le silence de cette paisible nuit.
Que fais- tu ?
Toi ! Qui a pour seul confident,
Les scintillantes étoiles de ce ciel.
Que fais- tu ?
Toi ! que voilà,
Navigant sur les flots de tes pensées.
Mais enfin dis- moi !
Que fais- tu ?
Toi ! Ainsi veillant,
Tout le temps rêveur.
A quoi penses- tu ?
Que veux- tu ?
Dis- moi !
19/10/1997
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Par le goéland le 9 Janvier 2008 à 09:19
Satan <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
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Tu es là, tu es partout
Tu nous harcèles, tu nous rends fous.
Avec toi, pas de répit,
Ni le jour, ni la nuit.
En nous, tu vois le gibier,
Que tu guettes et tu épies.
A la moindre baisse de garde
Tu nous dardes.
Seigneur du mal extrême,
Ange déchu, maître du blasphème.
Qui a pour seule occupation,
Embellir les tentations.
Qui a pour seule préoccupation,
Entraîner la dépravation
Du genre humain
Qui de jour en jour devient inhumain
Et vers la déchéance
A grands pas, il avance.
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Par le goéland le 24 Juillet 2007 à 19:35Le traître
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>O notre compagnon d'antan
Inséparables, nous étions.
La candeur berçait notre enfance
Et la gaieté nous enveloppait avec élégance
Rien ne semblait pouvoir
Troubler cette sérénité ou la déchoir.
<o:p> </o:p>O notre compagnon d'antan
Pourquoi le noir a-t- remplacé le blanc ?
Et pourquoi la clarté de notre ciel
Fût soudainement blêmi par le gris ?
Et notre climat rempli de fiel.
Pourquoi tu nous as trahi ?
<o:p> </o:p>O notre compagnon d'antan
Sans nulles tergiversation,
Traître tu es devenu
Et de notre confiance, tu t'es abstenu.
Avec hâte, tu nous as dénoncé.
Et la récompense tu as vite encaissé.
<o:p> </o:p>O notre compagnon d'antan
Tu t'es forgé à présent
Une réputation de judas des temps modernes
Qui a fait de la trahison une lanterne.
Lui éclairant les chemins ténébreux
De la supercherie et des coups foireux.
<o:p> </o:p>O notre compagnon d'antan
Traître tu étais, traître tu es, traître tu le seras
Des plaintes d'autrui et de leurs gémissements
Tu t'enrichiras.
Et les alléchants gains
Tu convoiteras sans quelconque dédain.
<o:p> </o:p>O notre ennemi d'antan
Prends garde à toi odieux chenapan
Car ce que tu as semé, tu le récolteras
Et le plus grand châtiment tu goûteras.
Dans un profond abîme, on te précipitera, traître.
Et tout le monde ravi vociférera : « Traître, traître, traître »
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Par le goéland le 18 Juillet 2007 à 11:00
Tic-tac, tic-tac, <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
Tournez, tournez exécrables aiguilles
De l'horloge de mon existence
Engloutissez mes plus beaux moments
<o:p> </o:p>
Tic-tac, tic-tac,
Tournez, tournez cruelles aiguilles
Des secondes, des minutes, des heures
Et emportez avec vous la fleur de ma vie
<o:p> </o:p>
Tic-tac, tic-tac,
Dansez, dansez petites tiges d'acier
Etoiles de mon ballet
Et à chaque pas effacez une partie de moi.
<o:p> </o:p>
Tic-tac, tic-tac,
Le temps s'écoule
Tic-tac, tic-tac,
IL file
Tic-tac, tic-tac,
Se défile
Tic-tac, tic-tac,
Ne faisant jamais de halte
Il grignote tranquillement :
Des heures, des jours, des mois, des années
Tic-tac, tic-tac,
Toute une vie.
<o:p> </o:p>
Tic-tac, tic-tac,
S'acheminant avec régularité
Et au terme de son tour
L'horloge annonce le déclin
A haute voix
Avec un retentissement de sonnerie :
" C'est la fin".
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Par le goéland le 2 Janvier 2007 à 08:59
Un pauvre Enseignant, tout couvert de craie,
Tenant à la main un cartable détérioré
Semblable à lui, usé par le poids des ans
Se plaignant et voûté, marchait à pas pesants.
Enfin, n'en pouvant plus d'effort et de douleur,
Il pose son cartable, il réfléchit à son malheur.
Quelle joie a-t-il eu depuis qu'il est dans ce domaine ?
A-t-il seulement goûté une fois à la richesse humaine ?
Point d'argent quelquefois, et jamais de repos :
Sa femme, ses enfants, le loyer, les impôts,
Le créancier et la corvée
Lui font un tel mal et rendent sa vie plus aggravée.
Il appelle la mort. Elle vient sans tarder,
Lui demande ce qu'il faut faire.
« C'est, dit-il, afin de m'aider
A enseigner à tous ces élèves le bien-faire. »
Le trépas vient tout guérir ;
Mais ne bougeons d'où nous sommes :
Plutôt souffrir que mourir,
C'est la devise des hommes
Un plagiat : La Mort et le Bûcheron
(Jean de La Fontaine, Fables, I, XVI)
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