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Par
le goéland dans
Atelier d'écriture le
23 Mai 2008 à 10:32
La ville était déserte
Nulle âme ne se manifestait
Cette ville paisible était déserte !
Rien ne semblait exister.
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Des oiseaux étranges survolaient son ciel
Des libellules s'envolaient dans ces airs
Dessinés au crayon noir, des traits artificiels
Alliaient ciel et terre.
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La verdure et l'irisation de ce paysage
Ont cédé à l'écarlate, à la couleur obscure le passage
Et de cet ouvrage abstrait de peinture
Il n'en restait que les bavures.
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Sous le ciel de sa maison
Une femme était étendue à l'intérieur de son gîte
Elle avait l'apparence d'un ange triste
Et son sommeil semblait profond.
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Contre sa poitrine, elle serrait avec fermeté son nourrisson
Comme pour le protéger d'une menace se pointant à l'horizon.
Le petit babillait, souriait, gigotait
Puis il tètait
Le lait de sa mère qui a changé de couleur
La blancheur est devenue rougeur.
Il était tout seul avec sa mère qui n'était plus sur terre
Tous les deux emmitouflés avec un tissu en pierre
Sous les décombres de la maison bombardée
Et rebombardée.
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Ce quotidien est aussi le notre, car même si nos corps sont loin de leur terre, nos esprits et nos coeurs sont avec eux. Mon ami, tu as trouvé ta voie en poésie, continue car tes pas sont bien mis.