• La dormeuse de la ville

     

    La ville était déserte

    Nulle âme ne se manifestait               

    Cette ville paisible était déserte !

    Rien ne semblait exister.

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    Des oiseaux étranges survolaient son ciel

    Des libellules s'envolaient dans ces airs

    Dessinés au crayon noir, des traits artificiels

    Alliaient ciel et terre.

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    La verdure et l'irisation de ce paysage

    Ont cédé à l'écarlate, à la couleur obscure le passage

    Et de cet ouvrage abstrait de peinture

    Il n'en restait que les bavures.

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    Sous le ciel de sa maison

    Une femme était étendue à l'intérieur de son gîte

    Elle avait l'apparence d'un ange triste

    Et son sommeil semblait profond.

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    Contre sa poitrine, elle serrait avec fermeté son nourrisson

    Comme pour le protéger d'une menace se pointant à l'horizon.

    Le petit babillait, souriait, gigotait

    Puis il tètait

    Le lait de sa mère qui a changé de couleur

    La blancheur est devenue rougeur.

    Il était tout seul avec sa mère qui n'était plus sur terre

    Tous les deux emmitouflés avec un tissu en pierre

    Sous les décombres de la maison bombardée

    Et rebombardée.


     

     


  • Commentaires

    1
    Vendredi 23 Mai 2008 à 21:13
    ...
    Ce quotidien est aussi le notre, car même si nos corps sont loin de leur terre, nos esprits et nos coeurs sont avec eux. Mon ami, tu as trouvé ta voie en poésie, continue car tes pas sont bien mis.
    2
    IMAR WAKKAL TIMAR
    Samedi 31 Mai 2008 à 19:31
    Chapeau !!!
    C'est ton courage et ta persévérance qui manquent à beaucoup d'entre nous... Courage encore et bonne continuation.
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