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Par
le goéland dans
Atelier d'écriture le
23 Mai 2008 à 10:32
La ville était déserte
Nulle âme ne se manifestait
Cette ville paisible était déserte !
Rien ne semblait exister.
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Des oiseaux étranges survolaient son ciel
Des libellules s'envolaient dans ces airs
Dessinés au crayon noir, des traits artificiels
Alliaient ciel et terre.
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La verdure et l'irisation de ce paysage
Ont cédé à l'écarlate, à la couleur obscure le passage
Et de cet ouvrage abstrait de peinture
Il n'en restait que les bavures.
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Sous le ciel de sa maison
Une femme était étendue à l'intérieur de son gîte
Elle avait l'apparence d'un ange triste
Et son sommeil semblait profond.
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Contre sa poitrine, elle serrait avec fermeté son nourrisson
Comme pour le protéger d'une menace se pointant à l'horizon.
Le petit babillait, souriait, gigotait
Puis il tètait
Le lait de sa mère qui a changé de couleur
La blancheur est devenue rougeur.
Il était tout seul avec sa mère qui n'était plus sur terre
Tous les deux emmitouflés avec un tissu en pierre
Sous les décombres de la maison bombardée
Et rebombardée.
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Par
le goéland dans
Atelier d'écriture le
22 Mai 2008 à 19:02
Deux soldats envahisseurs s'ennuient<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
Ils baignent dans l'oisiveté qui nuit
Pour combattre ce fléau
Ils déclament tout haut
Que celui qui vise le mieux
Est le véritable guerrier des cieux
A vrai dire l'ennui fait rage
Parmi les militaires de ce barrage
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Chacun montrant son adresse en choisissant une cible
Et avec tant de balles, ils la criblent.
« C'est moi le meilleur ! »,
Acclame le premier tireur
« Tu vois bien que j'ai touché la tête
De cette femelle si bête »
« Mais non ! » Riposte violemment l'autre
« Ma tête est plus petite que la vôtre,
C'est celle du bébé qu'elle tenait dans ses mains
Ne vois-tu pas que c'est moi le souverains ? »
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Les soldats qui sont les juges
Prononcent une sentence sans litiges
Que le deuxième soldat est le vainqueur
Et d'un paquet de cigarette, il devient le possesseur.
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Plus loin d'ici
Un pauvre mari
Se faisant du souci
Guette le retour de sa femme et de son petit.
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Par
le goéland dans
Brise poétique le
8 Mai 2008 à 10:12
Je suis poète
Car j'ai un rêve
Je suis poète
Mon rêve défie les étoiles
Je suis poète
Les voiles de ma plume,
Sont poussées tel un navire
Par les vents de la liberté.
Je suis poète
Ma plume est un fusil
Sur les épaules des colonisés.
Je suis poète
Ma plume
Est la porte parole des opprimés.
Je suis poète
Ma plume est la voix
Des pauvres et des malheureux
Je suis poète
Mon ambition éhontée
Est de découvrir les idéaux
Sinon ! Les défendre.
Je suis poète
J'ai un rêve tout simplement
Il est ici et partout.
Loin des écrits futiles
D'un amoureux fervent
Ou un soi disant
Poète
Qui a oublié le vrai sens
De ce trésor inestimable
De ce mot précieux
Qui est « poésie ».
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Par
le goéland dans
Atelier d'écriture le
8 Mai 2008 à 10:08
J'ai ouvert mes yeux
Mais je n'ai rien vu
Je sombrais dans les vagues déchaînées de l'obscurité
Qui inondait ma chambre.
J'ai voulu tendre l'oreille
Mais je n'ai rien entendu
Le silence m'enveloppait avec ses bras
Et étouffait l'harmonie de ma vie.
J'ai voulu crier tout haut
Pour exprimer mon désarroi
Et mon effroi
Mais nul son n'a jailli des abysses de mon être
Les mots se sont évanouis
Dans l'obscurité de mes silencieuses nuits.
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Par
le goéland dans
Brise poétique le
26 Avril 2008 à 10:02
Elle perdure,<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
Trop dure
Obscure
La vie est impure.
Ne pas hésiter, être sûr
Sinon, elle peut détruire.
Cette imposture
Source d'égratignures,
De blessures,
De brûlures...
Loin, fuir
Mais où aller, elle peut nuire
Hors d'atteinte, s'enfuir
Malgré les foulures
Et les écorchures.
Mais où aller, elle suit au fur et à mesure.
Besoin de s'épanouir, de bon augure ?
C'est dur...
Elle nous capture,
Nous enceint avec ses souillures ;
Nous torture...
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